Gabon: quatre navires étrangers pêchant illégalement arraisonnés

« Les pétroliers nous ont avertis (de la présence des chalutiers au large de la capitale économique du Gabon Port-Gentil), et nous avons arraisonné quatre bateaux avec la marine nationale », a déclaré Koumba Kombila, responsable des questions liées à la pêche à l’ANPN, qui a participé à l’opération.

Les quatre bateaux battant pavillons togolais et camerounais transportaient « du poisson et des crevettes en grande quantité », au total plus d’une centaine de tonnes de pêche, selon M. Kombila.

« Le Gabon interdit la navigation dans les champs pétroliers (off-shore) depuis 1974. La pêche y est également interdite », précise-t-il.

« A cause de la pêche (illégale), il y a des pipelines tordus en permanence. Il y a des risques de marée noire, donc nous avons décidé d’intervenir systématiquement », a ajouté Kouba Kombila.

Le pays est le 4e producteur subsaharien de pétrole, et la majeure partie de la production se situe au sud de Port-Gentil, tant sur terre qu’off-shore.

Voir les autres articles de la catégorie

Le Bénin et la mer

Découvrez GRATUITEMENT le numéro spécial consacré par Marine & Océans au Bénin et la mer

N° 282 en lecture gratuite

Marine & Océans vous offre exceptionnellement le numéro 282 consacré à la mission Jeanne d’Arc 2024 :
  • Une immersion dans la phase opérationnelle de la formation des officiers-élèves de l’École navale,
  • La découverte des principales escales du PHA Tonnerre et de la frégate Guépratte aux Amériques… et de leurs enjeux.
Accédez gratuitement à la version augmentée du numéro 282 réalisé en partenariat avec le Centre d’études stratégiques de la Marine et lÉcole navale

OCÉAN D'HISTOIRES

« Océan d’histoires », la nouvelle web série coanimée avec Bertrand de Lesquen, directeur du magazine Marine & Océans, à voir sur parismatch.com et sur le site de Marine & Océans en partenariat avec GTT, donne la parole à des témoins, experts ou personnalités qui confient leurs regards, leurs observations, leurs anecdotes sur ce « monde du silence » qui n’en est pas un.