« Nous avons toujours parlé de ces négociations pour un cessez-le-feu (…) Nous pensons que l’on n’a jamais été aussi proche » de sceller un accord, a affirmé auprès de journalistes le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la présidence américaine, John Kirby.
« Il y a une bonne proposition faite aux deux parties et elles doivent toutes les deux l’accepter afin que nous puissions mettre en place » cet accord de cessez-le-feu et de libération des otages, a exhorté M. Kirby.
Par la voix de son secrétaire d’Etat, Antony Blinken, Washington a assuré lundi s’impliquer « jour et nuit » dans une « intense diplomatie » pour éviter une guerre régionale entre, d’une part, Israël, et d’autre part, l’Iran et ses groupes partenaires comme le Hamas palestinien et le Hezbollah libanais.
Alors que le Hamas a nommé son chef à Gaza, Yahya Sinouar, à la tête de toute l’organisation pour remplacer Ismaïl Haniyeh assassiné le 31 juillet à Téhéran, M. Blinken a qualifié cet homme de « premier décisionnaire en ce qui concerne la conclusion d’un cessez-le-feu » dans le territoire palestinien, où la guerre est entrée mercredi dans son onzième mois.
Le gouvernement du président Joe Biden presse depuis des semaines celui du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, d’accepter un cessez-le-feu.
Mardi, M. Blinken a demandé pour la première fois publiquement à l’Iran, bête noire des Etats-Unis, et à son allié israélien, d’éviter « l’escalade » vers un conflit au Proche et au Moyen-Orient.
« D’abord, nous ne voulons pas voir d’attaques et nous allons continuer à oeuvrer via les canaux diplomatiques pour voir quoi faire pour que les tensions redescendent sur place », a répété John Kirby.
Mais « je peux vous dire de manière certaine que les Etats-Unis sont et resteront en position d’aider Israël à se défendre avec toute une gamme de capacités militaires », a conclu le porte-parole du Conseil de sécurité nationale. Le Pentagone a annoncé le déploiement au Proche-Orient de navires de guerre et d’avions de combat supplémentaires.