« Depuis le début de la crise, P&O Ferries a travaillé pour faire face à l’impact de la perte d’activité, (mais) il est désormais clair que nous devons réduire nos effectifs pour créer un nouveau P&O Ferries viable et durable, qui pourra survivre au Covid-19 », a déclaré un porte-parole de la compagnie basée à Douvres.
« Nous entamons une procédure qui propose de licencier environ 1.100 de nos collègues », a-t-il ajouté.
Supprimer 1.100 emplois représente une perte de plus d’un quart de sa masse salariale, pour cette compagnie maritime qui assure principalement les liaisons entre le Royaume-Uni et le nord de l’Europe (France, Belgique, Pays-Bas).
Avant la pandémie, ses navires transportaient chaque année quelque 8,4 millions de passagers lors de 27.000 traversées de la Manche, de la mer du Nord ou de la mer d’Irlande.
« C’est une nouvelle épouvantable et une effroyable trahison envers le personnel de P&O », a jugé Mick Cash, secrétaire général du syndicat RMT couvrant le secteur des transports, qui dénonce un « coup bas contre les marins de P&O qui ont maintenu des lignes d’approvisionnement clés vers le Royaume-Uni pendant la pandémie de Covid-19 ».