Le FV Margiris, que les écologistes accusent de surpêche au large de la côte ouest de l’Afrique, avait déjà été stoppé par une équipe de Greenpeace en tentant de quitter le port néerlandais de Ijmuiden fin juin.
Ils avaient entravé le Margiris, un navire-usine de 9.500 tonnes battant pavillon lituanien, en se suspendant à sa coque et en posant des chaînes autour de l’hélice.
Les activistes l’ont de nouveau harcelé jeudi alors qu’il tentait d’entrer dans Port Lincoln où, selon la presse locale, il devait rester plusieurs jours, le temps de passer sous pavillon australien et de subir des travaux de maintenance.
Puis ils se sont enchaînés à des installations portuaires, empêchant le navire de s’approcher du quai pour s’amarrer. Il « a fait demi-tour et il tourne en rond pour le moment », a indiqué à l’AFP un porte-parole de Greenpeace, James Lorenz.
L’Autorité australienne de gestion de la pêche (AFMA) estime que le Margiris n’aurait quasiment pas d’impact, voire aucun, sur l’éco-système, et serait soumis à de strictes limites de quotas de pêche.
Il ne pourra pêcher que 10% des poissons disponibles, un pourcentage inférieur aux normes internationales, selon l’AFMA.
Canberra a annoncé mi-juin la prochaine création du plus vaste réseau au monde de réserves naturelles marines, autour de ses côtes.