Des enquêtes de traçabilité réalisées par les services de l’Etat indiquent que les huîtres issues de ce secteur « sont en cause » dans ces intoxications, indique le communiqué selon lequel, « parallèlement, des analyses menées sur des huîtres en élevage sur cette zone confirment la présence de norovirus ».
Les symptômes associés au norovirus sont ceux de la gastro-entérite aiguë et aucun cas grave n’est à déplorer à ce jour, selon la préfecture.
« À compter de ce jour, les coquillages récoltés ou pêchés sur cette zone doivent être retirés de la vente (…) Les mesures d’interdiction seront levées par arrêté préfectoral dès lors que la qualité sanitaire des coquillages sera redevenue pleinement satisfaisante », conclut le communiqué.
Ces dernières semaines, la commercialisation des huîtres et d’autres coquillages a été suspendue temporairement dans plusieurs secteurs du littoral en Manche et en Atlantique, pour des raisons sanitaires similaires à cette dernière interdiction en Ille-et-Vilaine.
La plupart de ces suspensions sont intervenues avant les fêtes de fin d’année, une période qui constitue un des temps forts des ventes pour les producteurs.
Le Comité régional de la conchyliculture (CRC) des Pays de la Loire a déposé trois plaintes contre X jeudi après les interdictions de commercialisation d’huîtres en Vendée et en Loire-Atlantique.
De manière générale, les producteurs soulignent que la qualité sanitaire de leurs huîtres n’est pas en cause et qu’ils sont victimes de réseaux d’assainissement sous-dimensionnés.
« Nous allons faire des points avec les collectivités pour accélérer les investissements là où c’est nécessaire », avait assuré à la veille du Nouvel An l’ex-secrétaire d’Etat à la mer, Hervé Berville.