L’accord, dont le montant n’a pas été communiqué, prévoit la réalisation d’un premier prototype visant à équiper les futurs navires construits par Fincantieri.
« C’est un projet clé pour notre développement dans les énergies vertes qui permettront de réduire l’impact de la mobilité maritime sur l’environnement », a déclaré Gerardo Borgogna, directeur du département conception de sous-matins de Fincantieri.
Le vice-président de McPhy Energy, Adamo Screnci, a pour sa part estimé dans un communiqué que l’accord est « un des premiers projets industriels concernant la mobilité maritime. C’est également un point de départ pour la création d’infrastructures hydrogène martimies, incluant la production et le stockage ».
L’hydrogène peut être injecté dans les réseaux de gaz naturel, utilisé comme matière première dans l’industrie ou encore alimenter des véhicules électriques à pile à combustible.
Jusqu’à présent, il est essentiellement obtenu à partir de gaz naturel, ce qui réduit son intérêt environnemental. L’émergence d’un hydrogène « vert » offrirait donc une solution écologique pour rallonger la portée des véhicules électriques adaptés à l’hydrogène.
L’entreprise française, qui s’est développée en 2013 avec le rachat d’Enertrag en Allemagne et Piel en Italie, est spécialisée dans la production d’hydrogène par électrolyse de l’eau et son stockage sous forme solide.
Fincantieri, leader mondial des paquebots de croisière, emploie près de 20.000 personnes dans le monde. Le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 4 milliards d’euros en 2012.