La France dispose désormais de neuf Rafale, d’un ravitailleur C-135 et d’un appareil de renseignement Atlantique 2 à al-Dhafra, d’où partent ses missions aériennes pour l’Irak. Une trentaine de militaires français supplémentaires sont également arrivés sur la base, a indiqué l’état-major des armées.
L’aviation française a par ailleurs poursuivi durant le week-end ses vols au dessus de l’Irak, avec deux missions de reconnaissance armée conduites par des Rafale, l’une samedi dans le nord-ouest du pays, l’autre dimanche dans la région de Bagdad, a-t-on précisé. L’Atlantique 2 a également survolé l’Irak pour une mission de renseignement.
Le renforcement du dispositif français avait été annoncé mercredi par la présidence de la République. Une frégate anti-aérienne, le Jean-Bart, doit également appareiller en début de semaine pour le Golfe arabo-persique.
La France conduit en moyenne une mission aérienne par jour au dessus de l’Irak depuis la mi-septembre, mais n’a jusqu’ici procédé qu’à deux reprises à des frappes aériennes contre des positions de l’EI. Elle agit dans le cadre de la coalition internationale contre les groupes jihadistes, conduite par les Etats-Unis, en contact permanent avec le centre opérationnel aérien américain d’Al Udeid (CAOC) au Qatar, où des officiers français ont été insérés.
Dimanche, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a annoncé que le rythme des missions aériennes allait être « accentué ». « Avec neuf Rafale sur zone, nous pouvons faire deux patrouilles par jour », a-t-il souligné.
dch/mat/jmg
DASSAULT AVIATION