« Il y a cinq morts confirmés » dans les Iles Vierges britanniques, a indiqué dans un message à l’AFP le gouvernement local, mettant en garde contre l’arrivée de José.
« La population doit trouver refuge au plus tard cet après-midi alors que nous nous attendons au passage de l’ouragan José qui devrait provoquer des conditions météorologiques du niveau d’une tempête tropicale », a souligné le Département de la gestion des catastrophe des Iles Vierges, dans un communiqué.
Le texte évoque également des problèmes de sécurité « liés au pillage » et indique qu’un couvre-feu est en vigueur entre 18H00 et 06H00. La police londonienne a annoncé samedi à ce propos l’envoi d’une équipe de 17 policiers sur place pour aider les autorités locales au « maintien de l’ordre ».
Une personne a également trouvé la mort dans l’archipel d’Anguilla, « un vieil homme », tué dans l’effondrement de sa maison, a déclaré à l’AFP Sherrie Brooks, de la police locale, jointe par téléphone.
Evoquant l’ouragan qui a balayé cet archipel, elle a estimé qu’il s’agissait du « pire » qu’elle ait jamais connu. « Nous essayons de dégager un maximum de débris, étant donné que nous allons devoir affronter José dans quelques heures », a-t-elle ajouté.
Le Royaume-Uni a envoyé quatre avions et un navire militaires pour porter assistance aux populations locales, qui reçoivent ou doivent recevoir des kits de secours, des vivres et de l’eau potable, selon le ministère de la Défense.
Un autre vaisseau, le HMS Ocean, plus grand navire de guerre britannique, est également en route avec trois camions d’aide humanitaire.
Le personnel déployé doit notamment aider à la remise en état des infrastructures de communications, comme à Anguilla, où les installations électriques ont été endommagées par le passage d’Irma, a expliqué Sherrie Brooks.
Selon la policière, l’ouragan a détruit la centrale électrique, emporté une partie du toit de l’hôpital, et endommagé l’aéroport et le port.
Les maisons en béton ont bien résisté et la population a l’habitude de ce type de conditions météorologiques extrêmes, a-t-elle expliqué. « Nous avons des biscuits, des boîtes de conserve », a-t-elle dit. « Mais nous avons besoin d’aide pour débarrasser » les débris.
Jeudi, le gouvernement britannique avait annoncé le déblocage en urgence de 32 millions de livres (environ 35 millions d’euros) pour aider les 88.000 Britanniques qui se trouvent dans les territoires d’outre-mer affectés par le passage d’Irma (Anguilla, Iles Vierges, Turks-et-Caïcos).