Une équipe de l’institut Jamstec et de l’Université de Tokyo a pu observer une surface évaluée à 44.000 kilomètres carrés couverte de boules noires (nodules) de diamètre allant de 5 à 10 cm, selon a communiqué de presse et les images mises en ligne.
Des prélèvements ont été effectués.
Ces nodules, qui contiennent selon les chercheurs une énorme quantité de cobalt, ont été trouvés à quelque 5.500 mètres de profondeur dans la zone économique exclusive du Japon au large de Minamitorishima, chapelet d’îles situé à quelque 1.850 km au sud de Tokyo.
Les chercheurs indiquent espérer que ces ressources pourront un jour être exploitées par le Japon dont les industriels ont un grand besoin de métaux rares, dont le cobalt, notamment mais pas seulement pour les batteries d’automobiles.
Toutefois, ces ressources étant situées à des profondeurs extrêmement importantes, leur exploitation nécessite des technologies qui ne sont pas forcément encore toutes disponibles.
Depuis les années 1970, un nombre croissant de pays s’intéressent aux nodules polymétalliques, formations géologiques qui renferment différents métaux recherchés tels le manganèse, le cobalt, ou le nickel. L’exploitation de ces ressources, souvent situées dans les eaux internationales, obéit à une Convention des Nations unies datant de 1982.
La France, le Japon et la Chine sont parmi les pays présents dans cette activité, mais d’autres nourrissent également des ambitions en la matière.