Kansai Electric confirme l’arrivée du MOX au Japon dans la 2e moitié de juin

Le Pacifiq Egret et le Pacifiq Heron, deux bateaux de 100 mètres de long exploités par la compagnie britannique PNTL, effectuent ce transport sous très haute surveillance.

Les deux cargos doivent suivre un parcours au large du Cap de Bonne Espérance, à la pointe sud de l’Afrique du Sud, a précisé la compagnie dans un bref communiqué.

Les autres détails ne seront divulgués qu’ultérieurement pour des raisons de sécurité.

Le MOX véhiculé, un mélange d’oxydes de plutonium et d’uranium, est destiné au réacteur 3 de la centrale atomique de Takahama (ouest), un site actuellement à l’arrêt et dont nul ne sait pour l’heure s’il redémarrera et le cas échéant quand. Kansai Electric, aimerait que ce soit le plus tôt possible, éventuellement cette année, mais la décision dépend du diagnostic de sûreté de l’Autorité de régulation sur la base de normes endurcies qui entreront en vigueur en juillet.

Ne disposant au Japon ni d’usine de retraitement fonctionnelle, ni de site de fabrication de MOX, Kepco avait demandé en 2008 au groupe français Areva de prendre en charge le combustible usé pour le transformer.

La cargaison de MOX résultant devait revenir au Japon en 2011, mais son transport a été reporté à la suite de l’accident nucléaire de Fukushima en mars 2011, un désastre qui a entraîné l’arrêt prolongé des 50 réacteurs de l’archipel, dont deux seulement (à Ohi, ouest) ont été depuis autorisés à redémarrer.

Le rapatriement cette année a été négocié entre les différentes parties prenantes du fait de la volonté de la France de ne pas stocker à long terme ce combustible, selon plusieurs médias nippons.

Ce transport est contesté par des associations de protection de l’environnement, dont Greenpeace.

KANSAI ELECTRIC POWER

AREVA

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