La Chine considère que Taïwan constitue une partie de son territoire dont elle s’emparera un jour, par la force si nécessaire.
Les relations se sont détériorées depuis l’arrivée au pouvoir de la présidente indépendantiste Tsai Ing-wen en 2016.
Pékin a accru ces dernières années sa pression diplomatique et militaire sur Taïwan et le nombre de vols d’avions de combat autour de l’île a augmenté après la visite en août dernier de Nancy Pelosi, alors présidente de la Chambre des représentants américaine.
Le porte-parole du ministère chinois de la Défense, Wu Qian, a déclaré jeudi que le PDP « poussait à un rythme accéléré Taïwan vers une situation dangereuse de guerre et de violence », en réponse aux informations publiées ce mois-ci selon lesquelles Taipei prévoyait d’acheter des milliers de drones militaires au cours des quatre prochaines années.
Wu a déclaré jeudi que les forces armées chinoises « renforceraient leur entraînement militaire et leur préparation à la guerre ».
Il a également dénoncé l’influence des Etats-Unis dans les eaux de la mer de Chine méridionale revendiquées par la Chine, mais a déclaré que « les canaux de communication ont toujours été ouverts » entre Pékin et Washington.
Jeudi également, Taïwan a annoncé qu’une flottille chinoise dirigée par le porte-avions Shandong était entrée dans l’océan Pacifique via le canal de Bashi, une voie navigable qui sépare l’île des Philippines.
