« Le plan de paix pour le Moyen-Orient proposé par le président américain Donald Trump offre finalement un espoir d’accord pour mettre fin à la guerre et à la souffrance de la population civile palestinienne et stabiliser la région », a écrit Mme Meloni dans un communiqué.
« Cet espoir repose sur un équilibre fragile que de nombreuses personnes seraient heureuses de faire sauter », a-t-elle estimé.
« Je crains justement que la tentative de la flottille de forcer le blocus naval israélien (de Gaza, ndlr) puisse servir de prétexte », poursuit Mme Meloni, très proche du point de vue idéologique de Donald Trump.
« Pour cette raison aussi je pense que la flottille devrait s’arrêter maintenant et accepter une des diverses propositions avancées pour le transfert, en sécurité, de l’aide », ajoute Mme Meloni.
« Tout autre choix risque de se transformer en prétexte pour empêcher la paix, alimenter le conflit et toucher ainsi surtout cette population de Gaza à laquelle on dit de vouloir porter de l’aide », a conclu la cheffe du gouvernement italien.
Donald Trump a présenté lundi un plan pour mettre fin à ce conflit qui a fait des dizaines de milliers de morts dans la bande de Gaza devenue en champ de ruines.
Plusieurs flottilles ont rejoint la flottille principale, la Global Sumud Flotilla, partie de Barcelone et dont l’objectif est de briser la blocus naval israélien de la bande de Gaza et livrer de l’aide à la population palestinienne.
La flottille devrait rejoindre dans la nuit la zone interdite par Israël, à environ 150 miles de la côte.
L’attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées durant l’attaque, 47 sont toujours retenues à Gaza, dont 25 sont mortes selon l’armée israélienne.
L’offensive israélienne de représailles fait 66.097 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugés fiables par l’ONU.