« La Grèce enverra une frégate pour assurer la libre navigation dans la zone, dans le cadre d’une force navale internationale qui participera à l’opération là-bas », a indiqué le ministre conservateur dans une déclaration à la chaîne de télévision publique ERT.
En tant que pays de premier plan en matière de fret maritime, la Grèce a un « intérêt fondamental » à faire face à une « menace massive » contre le transport maritime mondial, a jugé le ministre.
Le ministre américain de la Défense, Lloyd Austin, a annoncé lundi la formation en mer Rouge d’une coalition de dix pays afin de faire face aux attaques répétées des Houthis contre des navires que ces rebelles considèrent comme « liés à Israël ».
Outre les Etats-Unis, M. Austin a indiqué que la France, le Royaume-Uni, Bahreïn, le Canada, l’Italie, les Pays-Bas, la Norvège, l’Espagne, et les Seychelles prendraient part à cette coalition.
Les rebelles Houthis ont lancé ces derniers jours une série d’attaques de drones et de missiles contre des navires en mer Rouge, en riposte aux bombardements israéliens sur la bande de Gaza.
En conséquence, des géants du transport maritime ont décidé que leurs cargos éviteraient désormais de passer par le détroit stratégique de Bab al-Mandeb, point d’entrée ou de sortie de la mer Rouge, qui sépare la péninsule arabique de l’Afrique et par lequel transite 40% du commerce mondial.
Soutenus et armés par l’Iran, les rebelles Houthis ont affirmé mardi n’avoir aucune intention de cesser leurs attaques.