Parmi les armes saisies figurent également des moteurs pour missiles de croisière d’attaque terrestre, en violation d’une résolution du conseil de sécurité de l’ONU instaurant l’embargo, selon un communiqué du ministère de la Défense britannique.
C’est la première fois qu’un navire de la marine britannique saisit des armes aussi sophistiquées en provenance d’Iran, souligne le communiqué.
Le conflit au Yémen oppose le gouvernement, appuyé depuis 2015 par une coalition militaire menée par l’Arabie saoudite, aux rebelles Houthis, soutenus par l’Iran et qui contrôlent des régions du nord et de l’ouest du pays ainsi que la capitale Sanaa.
« Le Royaume-Uni continuera à travailler pour une paix durable au Yémen et est engagé dans la sécurité maritime internationale pour que la marine marchande puisse transiter en toute sécurité », a déclaré dans un communiqué le secrétaire d’Etat britannique aux Forces Armées John Heappey.
L’un des types d’armes saisi, les missiles 351, d’une portée de 1.000 km, est « régulièrement utilisé » par les rebelles Houthis pour « frapper des cibles en Arabie Saoudite », selon l’armée britannique. C’est également le type d’armes utilisé pour attaquer Abou Dhabi le 17 janvier 2022, lors d’une frappe qui avait tué trois civils, selon la Défense britannique.