Dans un email à l’AFP, le FBI a assuré être « à bord du cargo Dali » pour y mener « des opérations de police judiciaire », sans donner plus de détails ni confirmer l’ouverture d’une enquête, rapportée elle par le Washington Post.
Fin mars, ce porte-conteneurs long de 300 mètres s’est encastré en pleine nuit dans une pile du pont Francis Scott Key de Baltimore, sur la côte est américaine, provoquant son effondrement.
Les corps sans vie de deux ouvriers qui travaillaient sur le pont à la réparation de la chaussée ont été repêchés, quatre autres étant toujours portés disparus et considérés comme morts.
Le Washington Post a précisé que cette « enquête pénale » visait à déterminer, « du moins en partie », si l’équipage avait largué les amarres en sachant que le navire présentait de graves problèmes mécaniques, selon deux fonctionnaires américains anonymes.
Le Dali battant pavillon singapourien était parti du port de Baltimore pour une traversée de 27 jours jusqu’au port de Colombo (Sri Lanka).
Après avoir informé les autorités d’une perte de puissance à cause de problèmes de propulsion, le navire avait heurté le pont.
Lors d’un déplacement début avril à Baltimore, le président américain Joe Biden avait promis de « remuer ciel et terre » pour reconstruire le pont.
Le bateau est toujours coincé sur place, sous des débris du pont, bloquant une partie du transport maritime dans l’un des ports les plus actifs du pays.
Un couloir temporaire de navigation a été ouvert pour notamment permettre le passage de navires impliqués dans les opérations de secours et de déblaiement.