Plusieurs entreprises ont soumis des offres de vente, dont deux sud-coréennes, une française, une espagnole, une allemande, une suédoise et une italienne, selon les médias polonais.
Selon eux, parmi les favoris figurent l’allemand ThyssenKrupp Marine Systems, le suédois Saab et l’italien Fincantieri.
« Cette année, nous choisirons le pays avec lequel nous souhaitons conclure cet accord », a déclaré à la presse le ministre polonais de la Défense Wladyslaw Kosiniak-Kamysz.
« La raison principale, c’est la sécurité de l’État polonais et le développement de nos capacités », a-t-il ajouté.
Les médias polonais estiment que le programme, baptisé Orka (Orque), porte sur l’achat de deux ou trois sous-marins.
La frontière maritime polonaise s’étend sur 440 kilomètres sur la Baltique, mer entourée par plusieurs autres pays de l’Otan et la Russie.
Cette mer est « devenue un espace maritime crucial pour la sécurité de l’Europe (…) un lieu très important pour les opérations », où plusieurs incidents, dont des perturbations du fonctionnement du système GPS, des violations de l’espace aérien par la Russie, la rupture de câbles énergétiques ont eu lieu récemment, a déclaré M. Kosiniak-Kamysz.
Selon le Premier ministre polonais Donald Tusk, son pays a « l’embarras du choix » en ce qui concerne les fournisseurs potentiels qui ont déposé des offres « très intéressantes ».
Le programme Orka compte parmi les projets les plus importants et les plus urgents de la marine polonaise qui dispose actuellement d’un seul sous-marin de type post-soviétique, obsolète.