Cette étude, qui estime la population de ces requins à plus de 2.000 dans cette région, souligne que les mesures de protection mises en oeuvre sont efficaces pour préserver le plus grand poisson carnivore au monde.
Ces conclusions, qui paraissent dans la revue scientifique américaine PLOS ONE, confortent une recherche précédente menée par le National Marine Fisheries Service (NMFS) faisant état d’une population d’environ 3.000 requins blancs dans cette zone.
« Nous avons déterminé qu’il y a un nombre suffisant de ces requins et que de ce fait le risque d’extinction est très faible », explique Heidi Dewar, une biologiste marine du NMFS en commentant cette étude menée par George Burgess, directeur du programme de recherche de Floride sur les requins.
« En fait, la plupart de nos observations suggèrent que la population de ces requins augmente », ajoute Heidi Dewar.
L’équipe scientifique internationale a analysé à nouveau une recherche effectuée il y a trois ans qui indiquait que le nombre de requins blancs dans le nord-est du Pacifique n’était que de 219, selon un décompte effectué sur deux sites.
Cette étude avait déclenché des pétitions pour placer le requin blanc sur la liste des animaux en danger d’extinction.
George Burgess et ses collègues ont ainsi réuni une équipe de dix experts couvrant tous les aspects de la biologie de ces requins, comme leur démographie, la dynamique de leur population, leur histoire, leurs mouvements, les mesures de conservation et les modèles informatiques existants.
Ces chercheurs ont étudié les requins blancs de la Floride à la Californie, de l’Alaska à Hawaii et autour du globe.
Les requins blancs sont particulièrement difficiles à décompter car ils sont très mobiles et se regroupent par âge, sexe et taille.
A la différence des mammifères marins, ils ne remontent pas à la surface pour respirer, expliquent les auteurs.