Le navire qui a secouru 629 migrants en Méditerranée doit débarquer « au plus vite »

La proposition de l’Espagne, que SOS Méditerranée n’avait pas sollicitée, « est encourageante, cela montre qu’il y a des Etats sensibles à l’urgence humanitaire », a déclaré la directrice générale de l’association, Sophie Beau.

A 15H10, l’Aquarius n’avait pas encore reçu l’ordre du centre de coordination des secours de Rome, compétent en la matière, de se diriger vers l’Espagne, et Mme Beau appelait à la prudence quant à l’annonce du gouvernement espagnol, qui s’est dit prêt à l’accueillir.

« Il y a 1.300 kilomètres à parcourir » pour rallier la péninsule ibérique, a souligné la directrice générale de cette association de sauvetage des migrants en péril en mer: « Demain, on n’aura plus de nourriture sauf des biscuits énergétiques ».

« Concrètement, il faut qu’on puisse débarquer au plus vite », a-t-elle ajouté, soulignant que le droit maritime international prévoyait un débarquement « au plus près possible » du lieu où se trouve le bateau, soit l’Italie ou Malte.

Lundi après-midi, le gouvernement espagnol de Pedro Sanchez s’est dit prêt à accueillir ce navire, dont le sort était l’enjeu d’un bras de fer entre Malte et l’Italie.

« Il est de notre obligation d’aider à éviter une catastrophe humanitaire et d’offrir un +port sûr+ à ces personnes », indique un communiqué de la présidence du gouvernement, précisant que le port de Valence (est) avait été choisi comme destination de l’Aquarius.

Voir les autres articles de la catégorie

OCÉAN D'HISTOIRES

« Océan d’histoires », la nouvelle web série coanimée avec Bertrand de Lesquen, directeur du magazine Marine & Océans, à voir sur parismatch.com et sur le site de Marine & Océans en partenariat avec GTT, donne la parole à des témoins, experts ou personnalités qui confient leurs regards, leurs observations, leurs anecdotes sur ce « monde du silence » qui n’en est pas un.

5 MOIS EN ANTARCTIQUE