A cause du blocage de Tommy Tuberville, un sénateur de l’Alabama, l’armée de terre, l’US Navy et les Marines sont dirigés par des chefs intérimaires, et d’autres postes de premier plan n’ont pas pu être pourvus.
« Nous n’allons pas changer notre politique, qui garantit à chaque membre des forces armées un accès équitable aux soins de santé liés à la reproduction », a assuré à des journalistes Sabrina Singh, une porte-parole du Pentagone.
« Si vous êtes une militaire en poste dans un Etat qui a réduit ou restreint l’accès aux soins de santé, vous y êtes parce que c’est là que vous avez été affectée, pas parce que vous avez choisi d’y aller », a-t-elle expliqué.
En juin 2022, la Cour suprême a balayé la protection constitutionnelle du droit à l’avortement, permettant aux Etats de l’interdire ou le restreindre, ce qu’une vingtaine ont fait.
En réaction, le Pentagone accorde une aide financière aux militaires devant voyager pour avorter et facilite la prise de congés administratifs.
Tommy Tuberville, républicain opposé à l’avortement, considère que ces politiques sont illégales et a promis de bloquer les nominations de hauts responsables militaires jusqu’à ce que le Pentagone l’annule.