Ce contrat sur 5 ans, conclu au terme d’un appel d’offres européen lancé début 2020, prévoit au total la livraison de « plusieurs centaines de systèmes de drones et d’équipements complémentaires », écrit le ministère, sans préciser le montant du contrat. Les premières livraisons sont attendues en juin.
« L’équipement en systèmes de micro-drones collectifs répond à un besoin opérationnel des trois armées, aussi bien pour les forces conventionnelles que pour les forces spéciales », et sera destiné aux troupes déployées en opération, aux bâtiments de la Marine nationale ou à la protection des sites militaires.
La répartition de ces mini-drones au sein des armées devrait être de 60% pour l’armée de Terre, 28% pour la Marine nationale et 12% pour l’armée de l’Air et de l’Espace.
Ce micro-drone, issu de la famille de drones grand public ANAFI et spécialement adapté à un usage militaire, pèse moins de 500 grammes. Il peut voler de jour comme de nuit et dispose d’une autonomie d’une trentaine de minutes de vol. Selon le ministère, il peut « détecter des cibles de taille humaine avec une grande précision jusqu’à deux kilomètres de distance » et peut être « mis en oeuvre en moins d’une minute ».