Porté par plusieurs élus socialistes ultramarins, l’amendement a été approuvé par 83 voix contre 62 lors de l’examen du projet de budget de l’Etat en première lecture.
La gauche et les indépendantistes du groupe Liot ont voté pour, le camp gouvernemental contre, tandis que l’extrême droite s’est abstenue.
« Lorsqu’un résident ultramarin se rend dans l’Hexagone, ce n’est pas pour des raisons de confort, mais pour se soigner, se former, répondre à une offre professionnelle », a plaidé le député PS de La Réunion Philippe Naillet, rappelant qu' »il n’y a pas d’alternative au transport aérien » et que « les prix des billets sont très élevés ».
Si des dispositifs existent pour aider à financer des trajets en avion, ils sont « fléchés et ciblés », a souligné le député PS de Guadeloupe Elie Califer, estimant que cette exonération générale répond à « l’exigence de continuité territoriale ».
Le ministre de la Fonction publique David Amiel a exprimé un avis défavorable, invoquant des « difficultés au regard du droit européen et constitutionnel » tout en plaidant pour un accompagnement sur la question de la vie chère en outre-mer.




