« Un rassemblement aura lieu à Paris, le samedi 21 décembre 2024, de 14H30 à 17H, pour accueillir chaleureusement le fondateur de Sea Shepherd qui vient de retrouver la liberté après 149 jours passés en prison au Groenland », annonce l’organisation dans un communiqué.
La détention du militant, engagé depuis une cinquantaine d’années pour la défense des baleines et connu pour ses actions coups-de-poing, a suscité un élan de sympathie en France où les autorités avaient demandé au Danemark de ne pas l’extrader, ainsi que chez les défenseurs de l’environnement.
A sa libération mardi, il avait annoncé son intention de rentrer en France où vit sa famille.
« Cette rencontre sera l’occasion de célébrer son engagement inlassable en faveur des océans et des espèces marines et de remercier les milliers de Français qui se sont mobilisés pour empêcher son extradition au Japon », poursuit le communiqué.
Les autorités nippones, qui ont jugé « regrettable » ce refus d’extradition, accusent Paul Watson d’être coresponsable de dommages et blessures à bord d’un navire baleinier japonais en 2010 dans le cadre d’une campagne menée par l’organisation Sea Shepherd.
« Mon arrestation a attiré l’attention de la communauté internationale sur la poursuite des opérations illégales de chasse à la baleine par le Japon », s’était félicité M. Watson dans un entretien vidéo à l’AFP mardi.
« Ces cinq mois ont été une extension de la campagne » contre la chasse à la baleine, avait déclaré l’Américano-Canadien de 74 ans.
Il avait été arrêté le 21 juillet à Nuuk, capitale du Groenland, après la relance d’une demande émise par le Japon en 2012 via une notice rouge d’Interpol.
Ses avocats ont annoncé leur intention d’attaquer cette notice rouge et le mandat d’arrêt japonais.