Les 128 migrants parmi lesquels 30 femmes ont été arrêtés dimanche soir alors qu’ils s’apprêtaient à monter dans des embarcations, a indiqué à l’AFP sous le couvert de l’anonymat ce responsable qui dépend des autorités basées à Tripoli et non reconnues par la communauté internationale.
Des dizaines de clandestins arrêtés ont été amenés dans un poste de police à Tripoli, selon un photographe de l’AFP.
Sur les 1.770 km de côtes libyennes, les départs de clandestins n’ont cessé de s’intensifier depuis la chute en 2011 du régime de Mouammar Kadhafi, qui a entraîné le chaos dans le pays.
Minée par les violences, la Libye compte deux gouvernements rivaux, une situation qui facilite le travail des passeurs.
La Libye n’est située qu’à un peu plus de 300 km de l’île italienne de Lampedusa, que des centaines de migrants venus d’Afrique, de Syrie ou d’autres zones de conflit tentent chaque semaine d’atteindre.
Le gouvernement de Tripoli, sous la coupe d’une coalition de milices, a récemment lancé un plan de lutte contre l’immigration clandestine et les passeurs, augmentant le nombre d’arrestations.
L’Union européenne a lancé le 22 juin une mission navale de lutte contre le trafic de migrants en Méditerranée, qui sera limitée dans un premier temps à une surveillance accrue des réseaux de passeurs.