Le pays le plus peuplé de la planète renforce depuis plusieurs années son armée en modernisant son armement, pour l’essentiel datant de l’ère soviétique, notamment pour rivaliser avec son grand rival régional chinois.
« L’Inde est devenue une puissance navale majeure », a souligné M. Modi lors d’une cérémonie de lancement à Bombay (ouest).
« L’entrée en service de trois bâtiments de combat renforce notre position d’acteur militaire mondial et notre effort d’autonomie », a poursuivi le chef du gouvernement ultranationaliste hindou.
La frégate, le destroyer lance-missiles et le sous-marin d’attaque admis au service viennent s’ajouter à la flotte indienne, qui devrait passer de 150 à 170 navires d’ici dix ans.
Les dépenses d’armement ont atteint en 2024 un pic historique de 15 milliards de dollars (14,5 mds euros) en Inde, selon le ministère de la Défense, en hausse de 17% sur l’année précédente.
Même si elle fabrique elle-même avions ou navires de guerre, l’Inde reste l’un des principaux importateurs d’armes de la planète.
Des discussions sont actuellement en cours avec la France pour l’acquisition de 26 chasseurs Rafale supplémentaires – elle en a déjà acheté 36 – et de nouveaux sous-marins à propulsion classique de classe Scorpène.
Dernier-né d’une précédente commande de 6 bâtiments de ce type, le « Vagsheer », entièrement construit en Inde, a été lancé mercredi.
Son commandant, Vineet Sharma, s’est félicité de son entrée au service actif. « L’Inde est une puissance maritime », a-t-il commenté auprès de l’AFP, « elle a besoin d’une marine puissante pour protéger ses intérêts à la mer ».
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