Les systèmes ont été installés sur les îles de la Grande Tomb, de la Petite Tomb et d’Abou Moussa, situées à proximité du détroit d’Ormuz, un passage maritime crucial, par lequel transite un cinquième de la production mondiale de pétrole.
Occupées par l’Iran, ces îles font l’objet d’un différend avec les Emirats arabes unis, qui les revendiquent.
L’annonce de samedi intervient alors que l’Iran se prépare à répondre à une lettre du président américain Donald Trump, l’exhortant à entamer des négociations nucléaires et avertissant d’une possible action militaire si l’Iran refusait.
« Notre tactique consiste à armer » ces îles et à « les rendre opérationnelles », a déclaré Alireza Tangsiri, commandant de la marine des Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de l’Iran.
« Nous sommes capables d’attaquer des bases, des navires et des équipements ennemis dans la région », a-t-il précisé à la télévision d’Etat, ajoutant que les nouveaux systèmes sont capables de « détruire totalement toute cible dans un rayon de 600 kilomètres ».
Vendredi, le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a affirmé que les menaces des Etats-Unis contre l’Iran « ne les mèneront nulle part » et a prévenu de mesures réciproques: « Si les Etats-Unis font quoi que ce soit de malveillant contre la nation iranienne, ils recevront une gifle sévère. »
En septembre, le commandant Tangsiri avait affirmé que l’Iran « étendait » les capacités de défense sur les trois îles, contrôlées par Téhéran depuis 1971.