Cette pêche, à l’issue de laquelle les squales seront ramenés à terre pour être disséqués, est couplée à une opération de marquage acoustique de requins, qui eux seront relâchés vivants afin de suivre leurs mouvements et ainsi mieux connaître leurs habitudes le long de la côte ouest, où ont eu lieu la plupart des attaques depuis début 2011.
Les animaux pêchés, 10 requins tigre et 10 requins bouledogue, seront analysés afin de voir s’ils sont porteurs ou pas de la toxine ciguatera qui interdit actuellement leur commercialisation.
« Il ne s’agit pas d’un prélèvement en vue de réguler la population de requins mais d’une opération menée dans un but exclusivement scientifique aux fins d’analyse », a déclaré à l’AFP Antonin Blaison, chercheur à l’IRD (Institut de recherche pour le développement) spécialiste des requins, qui pilote la mission.
« Il n’y aura pas de sortie pour le prélèvement seul. A chaque fois, on fera également du marquage », a-t-il ajouté.
Chaque semaine, les deux bateaux de pêche et le bateau des scientifiques devraient faire au plus trois sorties. La pêche et le marquage sont prévus pour durer jusqu’à décembre.