« La présence de forces armées de la plus grande puissance dans la mer des Caraïbes est un facteur de tension incompatible avec la vocation pacifique de cette région », a-t-il dit selon la traduction en anglais de son discours retransmis sur la chaîne YouTube de la présidence sud-africaine, autre membre des Brics.
L’administration du président américain Donald Trump a déployé des forces militaires dans les Caraïbes au nom de la lutte contre les cartels de la drogue, provoquant de vives tensions avec le Venezuela.
Après le déploiement récent de navires de guerre dans la région, Washington a annoncé renforcer sa présence militaire avec l’envoi de dix avions de combat furtifs F-35 à Porto Rico, territoire rattaché aux Etats-Unis.
Washington accuse le président vénézuélien Nicolas Maduro de diriger un réseau de narcotrafic et a récemment augmenté la prime pour sa capture à 50 millions de dollars.
La semaine dernière, Donald Trump a annoncé que les Etats-Unis avaient frappé un « bateau transportant de la drogue », tuant 11 « narcoterroristes ». Il les a présentés comme des membres du Tren de Aragua, cartel vénézuélien implanté dans plusieurs pays et classé comme organisation terroriste par le président américain.
Nicolas Maduro a dénoncé la présence militaire américaine. Il a toujours nié tout lien avec le narcotrafic, bien que deux neveux de son épouse aient été condamnés à New York pour trafic de cocaïne.
Lula a convoqué la réunion virtuelle des Brics lundi pour évoquer « la défense du multilatéralisme », a indiqué à l’AFP la présidence brésilienne.
Y participent notamment les présidents chinois Xi Jinping, russe Vladimir Poutine et sud-africain Cyril Ramaphosa.