En pleine montée des tensions entre Washington et Caracas, Lula a déclaré être « très inquiet », ajoutant être « à la disposition » des deux gouvernements et qu’il parlerait « probablement » avec son homologue américain « avant Noël » afin d’éviter une « guerre fratricide ».
Fin novembre, le président brésilien avait souligné qu’il était « grandement préoccupé » par la présence militaire américaine en mer des Caraïbes, près du Venezuela.
Et ce à la suite du déploiement par les Etats-Unis dans cette zone du plus grand porte-avions du monde, accompagné d’une flotte de navires de guerre et d’avions de chasse, pour mener des opérations antidrogue.
Une tentative américaine de le renverser, avait quant à lui réagi le président vénézuélien Nicolás Maduro.
« Je pense qu’il n’y a aucune raison d’avoir une guerre maintenant », avait alors commenté Lula, avant d’adresser la mise en garde suivante : « Ne répétons pas l’erreur qui s’est produite dans la guerre entre la Russie et l’Ukraine. Autrement dit, une fois qu’un coup de feu est tiré, il est difficile de prévoir comment cela se terminera ».
Il avait à cet égard rappelé que son pays partageait une frontière avec le Venezuela.




