Sur les 76 terminaux à conteneurs du numéro un mondial du transport maritime, un certain nombre ont été affectés et obligés de basculer vers des opérations manuelles, a déclaré à l’AFP le responsable d’exploitation d’AP Moller Maersk, Vincent Clerc, sans vouloir dire lesquels en raison de la volatilité de la situation.
« Certains terminaux qui étaient en panne ce matin sont maintenant opérationnels », a indiqué M. Clerc.
Mais les terminaux de Maersk à Rotterdam, le plus grand port d’Europe, étaient encore « affectés » mercredi, a-t-il précisé.
Le ministère indien du Transport maritime a indiqué de son côté qu’un terminal géré par Maersk dans le port de Bombay, le plus important du pays, était également touché.
Quand les systèmes informatiques sont hors service, « nous devons gérer manuellement » et cela complique la tâche des dockers pour savoir quels conteneurs doivent être déchargés, a expliqué M. Clerc.
Les nouvelles commandes restent également en attente.
« Aujourd’hui, nous n’avons pris aucune nouvelle commande sur nos plateformes (informatiques). Les clients passent leurs réservations via des tiers, mais pas sur nos plateformes par précaution », a ajouté le responsable.
Maersk espère pouvoir de nouveau accepter des commandes jeudi en recourant à des méthodes alternatives, a-t-il ajouté.
Commencée en Ukraine et en Russie, la cyberattaque semblait contenue mercredi après avoir touché des milliers d’ordinateurs et affecté des multinationales dans le monde entier, parmi lesquelles le géant pharmaceutique américain Merck, le géant pétrolier russe Rosneft, le géant publicitaire britannique WPP et le groupe industriel français Saint-Gobain.
M. Clerc a précisé qu’elle était cependant « toujours en cours » chez Maersk mercredi à 13h00 GMT et que le groupe danois avait refusé de payer la rançon demandée.
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A.P. MOELLER-MAERSK
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