« Il n’y a pas besoin du nombre de navires qui sont en service actuellement, donc c’est naturel que nous envisagions de réduire nos capacités », a-t-il affirmé, sans donner de précision chiffrée.
Maersk Line avait déjà réduit de 9% en début d’année ses capacités sur les lignes entre l’Europe et l’Asie (qui représentent 40% de ses activités maritimes), les plus touchées par une conjoncture morose, a rappelé le quotidien new-yorkais.
M. Andersen a en revanche précisé qu’il souhaitait augmenter ses tarifs de 10 à 11% à compter du 1er novembre, pour compenser la perte de trafic, alors que les prix ont chuté de 30% depuis début août entre l’Europe et l’Asie.
« Le secteur est tout à fait conscient qu’une guerre des prix n’est pas une solution à la baisse des volumes et à l’excédent de capacités, ça ne fera que les empirer. Nous chercherons, à tout le moins, à stabiliser les tarifs », a-t-il expliqué.
A.P. Moeller-Maersk a maintenu sa prévision d’un bénéfice net pour Maersk Line en 2012, après une perte de 604 millions de dollars en 2011.
A.P. MOELLER-MAERSK