» Les attentes des élus, leurs projets, mais aussi les questions de sécurité et de lutte contre toutes les drogues « , seront au coeur du déplacement, a déclaré le ministre aux journalistes à son arrivée à l’aéroport de Tahiti-Faa’a.
« C’est un sujet qui préoccupe et c’est normal. L’État agit et continuera d’agir sur terre, en mer, avec les surveillances aériennes qui s’imposent « , a-t-il assuré en évoquant également la « forte coopération internationale (qui) doit se poursuivre » en matière de lutte contre le narcotrafic.
» Il y a une culture incroyable, il y a tellement à apprendre de la Polynésie. Je veux passer un message de très grand respect, de très grande considération « , a ajouté M. Valls.
Le ministre débutera sa tournée à Tahiti avec une série d’entretiens institutionnels et des visites consacrées aux moyens de sécurité maritime et aérienne. Il doit également se rendre dans l’archipel des Marquises jeudi, celui des Tuamotu vendredi puis à Rurutu, dans les îles Australes, dimanche et lundi.
Cette tournée pourrait toutefois être perturbée par une grève à l’appel du syndicat Fraap (Fédération de rassemblement des agents de l’administration publique), qui dénonce l’absence de négociations avec le gouvernement local sur des revendications salariales.
Sans avancée à l’issue d’une réunion mardi, le syndicat a confirmé un préavis de grève à partir de jeudi qui pourrait perturber les aéroports.
La Polynésie française est gouvernée depuis mai 2023 par les indépendantistes du Tavini Huiraatira, emmenés par Moetai Brotherson, président du territoire.