« Pour l’instant, les conditions météo ne sont pas remplies », en cas de départ samedi, pour pouvoir « effectuer les exercices afin d’être prêts à opérer les sauvetages dans la zone de recherche au large des eaux libyennes », a expliqué à l’AFP Laurence Bondard, la porte-parole de l’ONG qui affrète ce bateau, actuellement à quai à Marseille.
Sauf nouveau contre-temps, le successeur de l’Aquarius devrait partir « lundi matin » et arriver dans la zone de sauvetage en Méditerranée centrale vers jeudi, estime Nicholas Romaniuk, responsable des opérations de sauvetage à bord.
En quatre ans d’opérations, l’Aquarius puis l’Ocean Viking ont accueilli à leur bord plus de 31.000 naufragés.
Depuis le 20 mars, le navire a suspendu ses opérations sur fond de pandémie, ce qui a provoqué la rupture mi-avril de son partenariat avec l’ONG Médecins sans frontières (MSF), qui estimait que ces opérations ne pouvaient attendre la fin de la crise sanitaire.
Entre début janvier et fin mai, les départs de migrants depuis les côtes libyennes ont augmenté de 120% comparé à la même période l’an dernier, soit 8.311 personnes contre 3.712 en 2019, selon les données de l’ONU.