« L’Union européenne doit agir contre l’oppression politique en Russie. Cela est d’autant plus important que le 16 février, Alexeï Navalny est mort en détention » en Russie, a déclaré le ministre des Affaires étrangères Tobias Billström dans un communiqué.
Le gouvernement suédois a aussi pris l’initiative au niveau européen d’examiner la possibilité de nouvelles sanctions à l’encontre de Moscou, selon le communiqué.
L’Union européenne et les Etats-Unis appliquent déjà une batterie de sanctions contre Moscou depuis le déclenchement de la guerre consécutive à l’invasion russe en Ukraine le 24 février 2022.
Cette convocation par la diplomatie suédoise de l’ambassadeur russe intervient quelques heures après une décision similaire annoncée par Berlin.
Le gouvernement britannique a pour sa part convoqué les diplomates de l’ambassade de Russie dès vendredi soir pour leur faire savoir que les autorités russes seraient tenues « pleinement responsables » de la mort de l’opposant numéro un au Kremlin.
La mort de M. Navalny, 47 ans, dans une prison reculée de l’Arctique où il purgeait une peine de 19 ans après avoir survécu à un empoisonnement en 2020 dont il accusait le Kremlin, a été annoncée vendredi. Il est mort après trois années de détention.
Les Occidentaux ont unanimement pointé du doigt les autorités russes, qu’ils tiennent pour responsables de cette mort qui prive une opposition déjà exsangue de sa figure de proue à un mois de la présidentielle qui doit encore une fois cimenter le pouvoir de Vladimir Poutine après des années de répression de toute contestation.