« Les premières observations réalisées sur le terrain font apparaître une probable contamination par un pathogène d’origine grippale », note la préfecture dans un communiqué.
Des prélèvements ont été réalisés sur un échantillon d’animaux, « conformément aux protocoles prévus par le réseau SAGIR, en charge de la surveillance de la santé de la faune sauvage terrestre vertébrée au niveau national » détaille la préfecture des Taaf.
Les prélèvements seront acheminés par bateau à La Réunion en début de semaine prochaine. Ils seront ensuite envoyés pour analyse au laboratoire national de référence de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail à Ploufragan (Côtes d’Armor).
Dans l’attente des résultats de ces analyses et par précaution, la préfecture a décidé de limiter l’accès des zones concernées « aux seules opérations nécessaires au suivi de la situation ou liées à la sécurité du district ».
Les règles de biosécurité, déjà en vigueur sur le district, sont également renforcées.
« À ce stade, aucune mortalité suspecte n’a été décelée au sein de la faune sauvage des autres districts des Taaf », conclut la préfecture.