« J’ai refusé de répondre aux questions qu’on m’a posées », a indiqué aux journalistes Philippe Verdol, le président de l’association EnVie-Santé, à sa sortie du commissariat à Pointe-à-Pitre où il était convoqué.
Emmanuel Macron a déposé plainte contre X à la suite de l’exposition d’une oeuvre représentant un homme tenant à bout de bras la tête décapitée du chef de l’État, brandie en l’air.
Elle faisait partie d’une exposition intitulée « Exposé.e.s au chlordécone » ouverte en janvier au Centre des Arts, un bâtiment désaffecté depuis des années à Pointe-à-Pitre occupé par un collectif d’artistes, le Kolèktif Awtis Rézistans.
L’exposition avait été organisée à l’initiative de l’association EnVie-Santé.
La plainte a été déposée pour « atteinte volontaire à la vie ou l’intégrité physique de la personne sans que cela soit suivi d’effet », a précisé l’avocat de l’artiste et des organisateurs, Me Patrice Tacita.
Le tableau « n’avait pas d’intention ou de message (…) Je peignais juste la colère d’un Guadeloupéen » a indiqué l’auteur de l’oeuvre, Blow, lors d’une conférence de presse mercredi. Convoqué le 20 février au commissariat, il a dit « être confiant » quant à l’issue de l’affaire.
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