Ils souhaitent voir inscrit dans le futur contrat d’entreprise entre l’Etat et La Poste qui doit être présenté mardi, que « la péréquation tarifaire qui est la règle dans l’hexagone s’applique aussi pour tous les envois relevant du service universel vers tous les territoires outre-mer », dans un courrier adressé au ministre de l’Economie Bruno Le Maire et consulté par l’AFP.
« Il n’est plus admissible que les populations vivant outremer ainsi que leurs proches de l’hexagone fassent l’objet d’une sur-tarification des envois postaux, notamment les colis, vers et depuis les territoires en question », estiment les auteurs de cette lettre, datée du 27 octobre.
« Pour nos organisations, il y a une grande injustice puisque la péréquation tarifaire qui existe pour un colis expédié de Paris vers Perpignan ou vers Levallois n’est pas appliquée quand il s’agit de l’outre-mer », expliquent SUD PTT et les associations dans un communiqué commun.
Ils citent la grille tarifaire 2017 qui prévoit une différence de coût allant de 7,50 euros à 16,60 euros par kilogramme de marchandises posté, selon deux grandes zones définies par La Poste, Zone OM1: Guadeloupe, Martinique, Guyane, Réunion, Mayotte, Saint-Pierre et Miquelon, Saint-Martin, Saint-Barthélemy, et Zone OM2: Nouvelle-Calédonie, Polynésie Française, Wallis et Futuna, Terres Australes et Antarctiques Françaises (TAAF).
« Il n’est pas possible de maintenir une telle différence de traitement, il n’y a pas de populations de seconde zone. L’injustice doit cesser dès la signature du contrat d’entreprise 2018-2022 », concluent les signataires.