Mardi, la municipalité avait décidé de fermer deux de ses quatre plages (Lansberg et Cousteau), situées à l’embouchure du fleuve Var, après des analyses faisant état d’un taux anormalement élevé d’Escherichia coli (E. Coli), une bactérie susceptible de provoquer des gastro-entérites ou des infections urinaires.
La plage Lansberg avait été rendue dès jeudi midi aux baigneurs après l’analyse de nouveaux prélèvements. La seconde a été rouverte à son tour dimanche en fin de matinée, le seuil d’E. Coli étant repassé sous le seuil autorisé.
La préfecture a lancé une enquête pour identifier l’origine de la pollution. Celle-ci pourrait provenir du fleuve Var, dont l’embouchure a dévié à l’automne après une forte tempête. Depuis lors, les eaux du fleuve s’évacuent directement en direction des plages.
Samedi après-midi, une rumeur faisant état d’une pollution des eaux de baignade de la Côte d’Azur s’est répandue comme une traînée de poudre, avant d’être formellement démentie par la mairie de Nice tard dans la soirée.