« Ce sont certainement des trafiquants, mais on n’a pas trouvé de drogue à bord », a fait savoir la procureure de la République Solène Belaouar, qui a classé l’affaire sans suite, faute d’éléments.
« Ca ressemble à des embarcations qui font du trafic entre l’Amérique du Sud et l’Océanie, ce n’est pas très fréquent dans nos eaux mais ça arrive dans le Pacifique », a-t-elle précisé auprès de l’AFP.
La Polynésie française est située à mi-chemin entre l’Amérique latine, où est produite la drogue, et l’Australie, où se trouvent des consommateurs.
En juillet, 1.878 kg de drogue (cocaïne et méthamphétamine), d’une valeur estimée à 329 millions d’euros, avaient été découverts sur un voilier à Nuku Hiva, une autre île de Polynésie française. Onze armes avaient également été retrouvées dans ce navire en provenance du Mexique.
A Makemo, « une dame est venue déposer plainte pour nuisances olfactives, parce que quelqu’un a mis le feu (au navire) et que l’odeur persiste depuis plus d’une semaine. On attend de savoir si la DIREN (Direction de l’Environnement locale) va intervenir », a déclaré à l’AFP Enoha Lacour, le chef de la police municipale de cet atoll de l’archipel des Tuamotu.
« La pollution est clairement visible, avec des réservoirs d’essence qui ont été vidés mais qui continuent à sentir », a-t-il déploré.