« Vladimir Poutine présentera l’approche de la Russie dans le contexte de l’établissement d’une large coopération internationale pour surmonter les conséquences négatives du changement climatique », a dit la présidence russe dans un communiqué.
En tout, 40 dirigeants mondiaux ont été conviés à cette réunion, les 22 et 23 avril, censée marquer le retour de Washington dans la lutte contre le changement climatique après le désengagement de la présidence de Donald Trump.
Fin mars, Joe Biden avait invité Vladimir Poutine et le président chinois Xi Jinping à y prendre part. Ce dernier n’a lui pas encore confirmé sa participation.
La réponse positive des Russes intervient en pleine montée des tensions entre le Kremlin et l’Occident, qui s’affrontent dans plusieurs dossiers internationaux, notamment à propos de l’Ukraine et dans l’affaire de l’opposant russe emprisonné Alexeï Navalny.
Les questions climatiques apparaissent comme l’un des derniers terrains de coopération possible entre Moscou et Washington.
Selon de nombreux scientifiques, la Sibérie et l’Arctique russes sont parmi les régions les plus exposées au changement climatique. Elles ont enregistré ces dernières années des records de chaleur et de gigantesques incendies.
Début mars, Moscou et Washington avaient déjà indiqué avoir renoué la coopération sur le climat avec la nouvelle administration américaine.
Le représentant du Kremlin sur ce sujet, Rouslan Edelguériev, s’était entretenu avec l’envoyé américain pour le climat et ancien secrétaire d’État, John Kerry.
Le responsable russe avait indiqué que les principaux domaines de coopération avec Washington seraient la protection de l’Arctique, ainsi que la coopération dans le secteur forestier et celui du nucléaire civil, dans un contexte de transition énergétique.