« Nous avons convenu de renforcer notre coopération et de veiller à ce que nos autorités nationales adoptent une approche commune et coordonnée pour lutter contre la flotte fantôme de la Russie », selon le communiqué danois.
Ils s’engagent à « élaborer un ensemble commun de lignes directrices conformes au droit international afin de promouvoir un comportement responsable en mer, de renforcer le respect du droit international et de garantir la transparence des opérations maritimes ».
Les navires de la « flotte fantôme » permettant à Moscou d’exporter son pétrole malgré les sanctions. Ils sont régulièrement accusés par les Européens d’endommager – volontairement ou non – des câbles sous-marins, tout en représentant une menace environnementale.
« Si des navires ne battent pas pavillon valide en mer Baltique et en mer du Nord, nous prendrons les mesures appropriées conformément au droit international », indiquent les pays dans le communiqué.
Ces navires ne bénéficient pas des droits prévus par la Convention des Nations unies sur le droit de la mer (CNUDM), en particulier la liberté de navigation, ajoutent-ils.
Les pays concernés qui, sauf l’Islande, bordent la mer du Nord ou la mer Baltique, sont la Belgique, le Danemark, l’Estonie, la Finlande, la France, l’Allemagne, l’Islande, la Lettonie, la Lituanie, les Pays-Bas, la Norvège, la Pologne, la Suède et le Royaume-Uni.
L’Otan avait annoncé en janvier le déploiement de navires, avions et drones en mer Baltique en réaction aux dégradations de plusieurs câbles sous-marins dont était soupçonnée la Russie, mais cette opération demande beaucoup de moyens humains et matériels.
Face aux menaces, l’organisation transatlantique veut renforcer sa flotte de drones de surveillance marins en mer Baltique dans le cadre du déploiement de « la Task Force X ».