Le montant de la transaction, ainsi que le nom de la compagnie, sont tenus confidentiels, précise-t-il, confirmant une information du Figaro.
Cette société maltaise, selon M. Philp, a prévu d’exploiter Canua Island à partir de l’été 2026, mais plus sur la Côte d’Azur.
Cet épilogue met fin à deux années d’imbroglio politico-judiciaire et se solde, pour la société Smart Island Riviera, propriétaire de cet actif et présidée aujourd’hui par Tony Philp, par la perte d’un investissement de 20 millions d’euros apporté par une vingtaine d’actionnaires, dont Jean-Bernard Falco, président du groupe hôtelier Centaurus, ou le skipper Marc Audineau, associé de Tony Philp.
Canua Island, une « plage » flottante qui pouvait accueillir jusqu’à 350 personnes pour du divertissement (bar lounge, restaurant, piscine d’eau douce, transats, chambre d’hôtel…), est en fait une plateforme de 1.750 mètres carrés reposant sur un trimaran à moteur. Construit dans un chantier naval italien, ce navire avait rejoint la Côte d’Azur en mai 2023 pour que ses promoteurs y commencent, dans le golfe de la Napoule, près de Cannes et Mandelieu-la-Napoule, son exploitation.
Mais après une polémique sur son impact environnemental et le blocage des pouvoirs publics, la société exploitante avait annoncé renoncer à son projet faute d’obtenir les permis nécessaires.
Fin 2023, le tribunal administratif de Nice avait enjoint l’État d’accorder les autorisations nécessaires et Canua Island avait pu ouvrir durant l’été 2024, mais dans des « conditions très difficiles », selon M. Philp, qui se dit « déçu » qu’un projet « innovant », « 100% français et 100% écologique », promettant de créer une centaine d’emplois, ait été un tel fiasco.