« La livraison d’un paquebot, c’est toujours quelque chose d’extraordinaire ! Quand le travail est fini, il y a toujours un grand soulagement et une grande fierté », a déclaré à l’AFP Laurent Castaing, directeur des Chantiers de l’Atlantique, à l’issue de la cérémonie.
Long de 315 m, haut de 67 m, équipé de quelque 2.000 cabines pour une capacité totale de plus de 5.600 passagers…Ce nouveau fleuron clinquant abrite des boutiques de luxe, des restaurants, un parc aquatique, des équipements sportifs, des salles de jeux, un théâtre et un casino.
« Notre ambition était de créer un produit européen qui rassemble la quintessence de l’art de vivre à l’européenne », a expliqué à l’AFP Patrick Pourbaix, directeur général de MSC Croisières France, Belgique et Luxembourg.
La société basée en Suisse, propriété de la famille italienne Aponte, vise à devenir « une compagnie mondiale » en allant draguer les voyageurs lointains, notamment américains et asiatiques, a-t-il dit, précisant que le paquebot serait positionné en Chine « dès le printemps 2020 ».
Après avoir été béni par un prêtre comme le veut la tradition, le « MSC Bellissima » prendra la mer mercredi soir à 22H, cap sur Southampton en Angleterre, avec à son bord un millier de passagers, uniquement des agents, membres du personnel et voyagistes.
D’un coût de 850 millions d’euros, ce sistership du « MSC Meraviglia » a généré « un impact économique significatif direct et indirect » sur les chantiers navals, a affirmé Gianluigi Aponte, fondateur et président exécutif du groupe MSC.
« Notre groupe est fortement déterminé à poursuivre ses investissements » dans un marché de la croisière en croissance, ce qui assurera « la pérennité de l’emploi » sur les chantiers, a-t-il ajouté.
Trois navires de la génération Meraviglia sont en construction simultanée aux chantiers de Saint-Nazaire, leader mondial dont le projet de rachat par l’italien Fincantieri est dans le viseur de l’Union européenne.
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