Les deux bateaux ont débarqué en fin d’après-midi les immigrés à Porto Empedocle en Sicile.
A la limite des eaux italiennes et maltaises, 300 autres immigrants ont été secourus par des vedettes des garde-côtes italiens et un patrouilleur maltais.
Un autre navire italien a secouru 203 émigrants syriens et libanais exténués et déshydratés, dont de nombreuses femmes et enfants, sur une grande embarcation en panne. Il se dirigeait dans la soirée vers un autre bateau en difficulté avec plus de 300 personnes à bord.
Plus tôt dans la journée de samedi, 355 immigrés principalement de Syrie sont arrivés dans le port sicilien de Pozzallo. Deux cent autres avaient débarqué le jour précédent dans ce même port.
Dimanche matin, devrait arriver dans le grand port de Reggio de Calabre le navire militaire italien Fasan avec 1.373 immigrés à bord, qui ont été secourus au cours des derniers jours dans le canal de Sicile dans le cadre de l’opération « Mare Nostrum » de la marine italienne en Méditerranée.
La guerre en Syrie, la dictature en Erythrée et d’autres crises aiguës en Afrique, la déstabilisation de la Libye, ont contribué à un afflux de clandestins en Italie. Une partie de la droite italienne reproche au gouvernement de Matteo Renzi d’encourager indirectement l’afflux constant, du fait de la sécurité plus grande que garantit l’opération « Mare Nostrum ».
Et le gouvernement italien demande à l’Union européenne d’en faire plus pour faire face à l’urgence commune en Méditerranée.
Vendredi, dans un nouveau drame de l’immigration clandestine, quelque 170 Africains ont disparu en mer sur une embarcation de bois au large des côtes libyennes, à une soixantaine de kilomètres de Tripoli, en face de la localité de Guarabouli.
Selon le Haut commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), plus de 100.000 personnes sont arrivées en Italie par la mer depuis le début de l’année 2014. Beaucoup ont rejoint d’autres pays d’Europe.