Ce voyage, le plus long effectué par François depuis son élection en 2013, le conduira du 2 au 13 septembre en Indonésie, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, au Timor oriental et à Singapour, une tournée qui s’annonce comme un ambitieux défi physique pour le pape de 87 ans.
A la tête d’une Eglise catholique en pleine expansion en Asie, le pape argentin présidera trois messes dans des stades à Jakarta, Port-Moresby et Singapour, selon le programme officiel publié par le service de presse du Saint-Siège.
A Jakarta, capitale du plus grand pays musulman du monde, l’un des temps forts de sa visite sera sa participation à une rencontre inter-religieuse à la mosquée Istiqlal le 5 septembre.
En Papouasie-Nouvelle-Guinée, pays d’Océanie marqué au début de l’année par des émeutes meurtrières, il rencontrera des enfants des rues et effectuera un déplacement d’une journée à Vanimo (nord).
Comme à son habitude, il rencontrera à chaque étape les autorités, le corps diplomatique et des membres du clergé local.
Avec deux discours par jour, le programme a toutefois été aménagé pour préserver la santé du pape. Le premier jour à Jakarta est ainsi laissé libre après plus de 13 heures de vol pour lui permettre de récupérer et de s’adapter au décalage horaire.
Ce déplacement était initialement prévu en septembre 2020 mais avait dû être annulé en raison de la pandémie de Covid-19.
Malgré une santé de plus en plus fragile, le pape argentin souhaitait honorer son invitation dans ces pays représentatifs de ce qu’il nomme les « périphéries », en insistant sur l’évangélisation et le travail missionnaire de l’Eglise.
Jorge Bergoglio, qui se déplace en fauteuil roulant depuis deux ans, a récemment souffert de problèmes aux genoux, aux hanches et au côlon, et connaît des fragilités respiratoires. Il n’a plus voyagé à l’étranger depuis son déplacement à Marseille en septembre 2023.
Après ce déplacement, il se rendra au Luxembourg et en Belgique fin septembre.