Jeudi, l’Autorité de la concurrence française avait annoncé des « griefs » contre les deux compagnies, qu’elle soupçonne de s’être indûment entendues pour se répartir des clients de leur transport de fret transmanche.
Celles-ci avaient annoncé le 25 mai « un accord mutuel d’affrètement d’espace pour leurs navires actifs sur la ligne Calais-Douvres », visant la clientèle des transporteurs routiers.
« DFDS souhaite préciser qu’il s’agit bien d’un accord technique permettant de réduire les temps d’attente de nos clients et les files d’attente dans les ports », a indiqué le directeur général France de DFDS, Jean-Claude Charlo.
« Nous allons bien sûr coopérer avec l’Autorité de la Concurrence et fournir tous les documents requis », a-t-il ajouté, cité dans un communiqué, en remarquant que l’instance « n’a tiré aucune conclusion à ce stade quant à l’existence d’une infraction au droit de la concurrence et garde l’esprit ouvert à ce stade ».
Sollicitée par l’AFP, P&O, dont le siège est au Royaume-Uni, n’a pas souhaité faire de commentaire.
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