« Aucun lien avec une ingérence étrangère n’est donc fait », a ajouté le procureur Frédéric Teillet, en précisant que les fusiliers marins avaient « procédé à un tir de brouilleur et non pas d’arme à feu » contre les drones.
L’enquête ouverte par le parquet de Rennes, compétent en matière militaire, « doit notamment recenser et entendre les personnes à l’origine des signalements afin de confirmer ou non qu’il s’agit bien de drones » et déterminer « le type et le nombre d’engins », a expliqué le procureur.
Il s’agit aussi de préciser s’il y a bien eu plusieurs drones ou un seul drone vu plusieurs fois, a-t-il dit.
Selon une source proche du dossier, cinq drones ont été détectés jeudi vers 19H30 au-dessus de la base sous-marine de l’Ile Longue.
Sanctuaire de la dissuasion nucléaire française, ce site assure la maintenance des quatre sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) français, dont l’un au moins est en permanence en mer pour assurer la dissuasion nucléaire.
L’enquête a été confiée à la section de recherche de la gendarmerie maritime.




