Les trois ans d’enquête, qui ont donné lieu à des centaines d’auditions des sinistrés, des secours, d’élus locaux et des représentants de l’Etat, s’achèvent sur un dossier de 22 tomes, a indiqué à l’AFP le procureur de la République Thierry Dran, confirmant des informations de la radio.
Un procès n’est toutefois pas attendu avant mi-2014. Plus d’une centaine de personnes, en majorité des membres des familles de victimes, se sont portées parties civiles dans ce dossier.
L’information judiciaire portait en outre sur l' »abstention de combattre un sinistre » et la « prise illégale d’intérêt ».
Cinq personnes ont été mises en examen dans ce dossier dont le maire de la commune René Marratier, deux de ses adjoints, un promoteur immobilier local et un fonctionnaire de l’ancienne Direction départementale de l’Equipement.
En outre deux personnes morales, deux sociétés qui ont construit les maisons dans la « cuvette mortifère », zone sous le niveau de la mer où ont été retrouvées la plupart des victimes, ont été mises en examen.
A cet endroit, plusieurs retraités, mais aussi des petits-enfants venus en vacances chez eux, ont retrouvés noyés, piégés par les volets électriques dans leurs maisons de plain pied récemment construites.