Les candidats écologistes avaient jusqu’à dimanche pour se déclarer, avant un vote des militants du 5 au 8 décembre, par scrutin électronique, pour les départager.
Waleed Mouhali, 45 ans, a recueilli 25 parrainages de membres ou suppléants du conseil fédéral des Écologistes, loin derrière la secrétaire nationale du parti Marine Tondelier, qui en a obtenu 129, pour se présenter à la désignation interne du mouvement.
Marine Tondelier avait annoncé au Nouvel Obs mercredi dernier sa candidature à l’élection présidentielle de 2027, espérant obtenir la désignation officielle de son parti début décembre, et gagner la primaire de la gauche en préparation.
L’élue de 39 ans, qui a pris la tête des Ecologistes en décembre 2022, a expliqué que sa candidature était « un acte d’amour pour la France ».
Affirmant connaitre M. Mouhali « de longue date », Mme Tondelier dit saluer « son engagement ».
« Nous souhaitons un débat constructif, sain et serein d’ici là. L’écologie politique est plurielle et il est intéressant que cela puisse s’exprimer », affirme-t-elle.
Dans un message expliquant sa candidature, M. Mouhali indique avoir vécu « dans un quartier dit +populaire+ loin de Paris, lieu de rencontre de toutes les histoires des immigrations, lieu de rencontres des personnes au faible pouvoir de vivre », et avoir eu « envie de faire de la politique dès que j’ai compris en allant à l’Université ce que voulait dire le mot +inégalités+ ».
Elu conseiller municipal à La Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine) depuis 2020, il explique travailler « à construire des ponts entre les forces de gauche, souvent dispersées » et être « facilitateur de l’union des gauches dans (son) territoire pour les municipales de 2026 ».
« En 2023, j’ai rejoint le Bureau exécutif régional d’Île-de-France pour porter une écologie populaire et rendre visibles les minorités dans une région à la fois prospère et inégale », ajoute-t-il.




