« Non », a-t-il répondu lorsqu’un journaliste à bord de l’avion présidentiel Air Force One lui a demandé s’il envisageait de telles frappes contre le Venezuela.
Le président américain, qui a reconnu avoir autorisé des opérations clandestines de la CIA sur le territoire vénézuélien, a récemment évoqué de possibles frappes terrestres visant des cibles « narcoterroristes ».
Les Etats-Unis procèdent depuis début septembre à des frappes aériennes dans le Pacifique et surtout dans les Caraïbes contre des bateaux qu’ils présentent comme appartenant à des narcotrafiquants. Au total, le gouvernement américain a revendiqué 15 attaques ces dernières semaines, faisant selon lui 62 morts.
Par ailleurs, les Etats-Unis ont déployé huit navires de guerre dans les Caraïbes et des avions de chasse F-35 à Porto Rico. Un porte-avions américain, le plus gros au monde, est également en route pour la zone.
Le dirigeant vénézuélien Nicolas Maduro, que les Etats-Unis considèrent comme illégitime, a accusé Washington de prendre prétexte du trafic de drogue « pour imposer un changement de régime » à Caracas et s’emparer du pétrole vénézuélien.
Les autorités vénézuéliennes ont annoncé avoir démantelé une cellule de la CIA qui aurait eu comme objectif d’attaquer un navire de guerre américain dans la région pour créer un incident en l’attribuant au Venezuela.




