Lukoil et Rosneft sont les deux plus grands producteurs russes de pétrole, qui exportent à eux deux quelque 3,1 millions de barils par jour, souligne le gouvernement britannique dans un communiqué.
A lui seul, Rosneft représente la moitié de la production de pétrole de Russie.
« Nous envoyons un signal clair » à la Russie, a déclaré la ministre des Finances Rachel Reeves, citée dans un communiqué.
« Alors que l’agression (du président russe Vladimir) Poutine s’intensifie, nous accroissons notre riposte. Le Royaume-Uni continuera de le priver des financements qui alimentent sa machine guerre », a-t-elle ajouté.
Outre ces deux groupes, les sanctions annoncées mercredi visent également quatre terminaux de gaz naturel liquéfié et de pétrole en Chine, alors que Pékin importe massivement des hydrocarbures en provenance de Russie.
Londres annonce aussi qu’il va interdire les importations de produits pétroliers raffinés dans des pays tiers à partir de brut russe.
Le gouvernement a par ailleurs ajouté 51 nouveaux bateaux à la liste des navires sanctionnés car soupçonnés d’appartenir à la « flotte fantôme » russe, ces navires clandestins qui permettent à la Russie d’exporter son pétrole et son gaz malgré les sanctions prises depuis l’invasion de l’Ukraine.
Le Royaume-Uni a déjà ciblé environ 500 de ces bâtiments depuis février 2022.
Outre ces sanctions contre le secteur pétrolier, parmi les entités sanctionnées mercredi figurent des fournisseurs de composés électroniques « essentiels pour les drones et missiles russes qui terrorisent les civils ukrainiens », dont certains basés en Thaïlande, Singapour, Turquie, Inde et Chine, précise le communiqué.
Depuis le début de l’invasion russe, le Royaume-Uni assure avoir gelé 37 milliards de livres d’actifs russes.
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